Pour l'élevage des bovins, l’alimentation fait partie des facteurs de réussite. C’est un levier important et non négligeable qui garantit la qualité des produits obtenus. Pour avoir du lait et de la viande de bonne qualité, il faut fournir à ces animaux, une alimentation équilibrée et riche en éléments nutritifs. Comment leur assurer un bon régime alimentaire et quelles matières premières privilégier ? Focus.
Une ration alimentaire spécifique et adaptée à chaque espèce
La ration alimentaire bovine est la quantité d’aliments que les animaux doivent prendre pour favoriser leur croissance. Elle est différente d’une espèce à une autre et se distingue selon différents facteurs : région d’élevage, type de production, âge de l’animal, etc. À titre d’exemple, cette ration est différente pour une vache laitière et une race à viande. En général, les bovins suivent une alimentation entièrement végétale. Le fourrage constitue ainsi leur aliment principal dont la ration varie entre 60% pour une race laitière et pouvant aller jusqu’à 80% pour une race à viande. L’eau est également une substance essentielle pour assurer une bonne croissance. La quantité consommée est également différente pour chaque animal. Cela varie en fonction de ses besoins nutritionnels et surtout en fonction de son espèce. Une vache laitière adulte peut consommer jusqu’à 100 litres d’eau. Les compléments alimentaires constituent les derniers éléments de l’alimentation bovine. Ils sont introduits dans les matières premières bovins adaptées à chaque type d’animal. Ces derniers sont riches en minéraux bovins et vitamines, des substances qui améliorent la santé de l'animal. Pour plus d’informations, consultez le site farmaccess.com.
Un régime alimentaire strict pour les bovins
Pour les éleveurs certifiés, l’alimentation bovins est régie par une réglementation stricte. En effet, si les fourrages (verts, récoltés, secs, ensilés, plus ou moins séchés) ne sont pas particulièrement concernés, les compléments alimentaires doivent répondre à quelques règles avant d’être mis à disposition des responsables des élevages. Pour cela, ils doivent être étiquetés sur lesquelles les informations spécifiques (composition, forme, etc.) seront présentées. Dans cette optique, quelques interdictions réglementaires ont été présentées par les autorités compétentes. L’introduction de la farine animale est interdite, depuis quelques années, pour éviter leur contamination par l’ESB ou Agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine et garantir la sécurité alimentaire des bovins. De même, le recours aux antibiotiques ou autres additifs à action anabolisante dans la nutrition bovine est formellement défendu. Des contrôles stricts sont régulièrement effectués sur tous les produits d’origine animale. Pour ce qui est des autres formes de substances nutritives comme les OGM ou les plantes génétiquement modifiées, leur utilisation dans la nourriture bovine est sujette à une réglementation rigoureuse.
L’importance d’une alimentation équilibrée
Pour assurer la bonne croissance des bovins, il est important de les donner une alimentation équilibrée. Toutefois, pour que les bovins puissent se développer dans les meilleures conditions, il est conseillé aux éleveurs de maintenir une nutrition adaptée à chaque race. En plus de fourrage, pour bien apporter une meilleure alimentation, il est impératif de recourir à certaines formes de compléments nutritionnels. Le propylène glycol, par exemple, est indispensable pour renforcer l’apport en glucose des vaches laitières en début de lactation. De même, le bolus est préconisé pour un apport supplémentaire en oligo-éléments indispensables pour les petits ruminants. Par ailleurs, la protéine joue un rôle important dans le développement des animaux d’élevage, notamment dans les aliments veaux. Ces petits ruminants ont besoin d’un coup de pouce pour croître rapidement. Ne pouvant pas consommer la quantité nécessaire en fourrages, ils ont besoin d’une formule d’engraissage rapide à base de protéine. Cependant, pour un animal adulte qui a déjà un système développé avec un réservoir stomacal pouvant contenir 250 litres d’aliments, une nutrition à base de fourrages et d’eau potable sera suffisant.