La maîtrise des réglementations alimentaires est essentielle dans l’élevage de bovins. Une ration adaptée permet d’optimiser la croissance de ces animaux, et ainsi une meilleure production de viande ou de lait. L’éleveur doit suivre des normes assez méticuleuses et appliquer des techniques spécifiques afin de garantir l’épanouissement de son activité.
La ration alimentaire des bovins
L’alimentation des bovins est à base de végétaux. Comme il s’agit de ruminants, le fourrage reste le principal élément, soit 60 % de leur ration en moyenne. Celui-ci assure également le bon fonctionnement de leur métabolisme. On en distingue plusieurs variétés : les fourrages verts, les fourrages gardés en réserve pour l’hiver, à savoir les fourrages secs (du foin ou de la paille), les fourrages ensilés, et ceux qui sont plus ou moins séchés.
Pour une pratique respectant la réglementation de l’élevage de bovins, leur nourriture doit être additionnée de compléments alimentaires. Ce sont des dérivés végétaux contenant des protéines et des glucides pour le supplément énergétique, permettant de couvrir correctement leurs besoins. L’idéal serait aussi d’ajouter du calcium, du phosphore et des vitamines. Ils seront mélangés aux fourrages ou sous forme de « pierre à lécher ». Sans oublier un approvisionnement abondant en eau.
Les réglementations de l’élevage selon les races de bovins
Afin d’obtenir une viande d’exception, les bœufs et les génisses sont soumis à un régime particulier. Au début, ils sont nourris aux herbages verts pendant huit mois, suivi d’une période de sevrage. Puis, selon les saisons, ils s’alimenteront uniquement dans les prés en été, et dans les étables pendant l’hiver. Dans ce cas, leur ration sera composée de fourrage sec accompagné d’aliments protéinés comme les tourteaux. Tout ceci sur une durée d’environ 3 ans.
Les génisses de race laitière suivent cette même réglementation seulement avant leur premier vêlage. Lors de la phase de production de lait, la ration doit comporter plus de fourrage et donc plus calorique.
Quant aux jeunes mâles, il leur faut une alimentation contenant plus de glucides que de protéines. Pour cela, le maïs ensilage s’avère être très efficace. Cependant, l’ajout de céréales est toujours nécessaire. Ces animaux sont abattus tôt pour produire de la viande de veau ou encore du taurillon.
Les précautions à prendre
Certains compléments alimentaires sont fabriqués à partir de plantes génétiquement modifiées. La vérification des étiquettes est donc primordiale pour les éleveurs. L’incorporation de farines animales dans l’alimentation est à proscrire suivant la réglementation de l’élevage de bovins. En effet, ce produit peut contenir les germes responsables de l’encéphalopathie spongiforme bovine.
L’utilisation de substances chimiques telles que les anabolisants et les antibiotiques est également défendue. Ces éléments vont non seulement affecter la qualité de la viande, mais aussi représenter un danger pour les consommateurs.